Découvertes de belles bouteilles de vin

Seul(e) ou bien accompagné(e) ? En plein confinement citadin ou reculé du tumulte et de la proximité pour mieux se ressourcer ? Cette année passée a bousculé bien des certitudes et poussé à apprécier les plaisirs les plus simples, les plus essentiels. Parmi ses plaisirs essentiels, il y a l’amour du vin. Dans sa grande diversité. Et cette question centrale : quel vin servir en apéritif ? Une question qui en soulève forcément bien d’autres. Est-ce que la saison et les températures extérieures doivent définir la couleur du vin à verser dans nos verres ? Les vins de caractères et plus charnus sont-ils à prohiber pour débuter l’avant-repas ? Autant de questions que je me suis progressivement posées.

Mais puisqu’on ne se refait décidément pas, j’ai eu le plaisir de pousser le bouchon un peu plus loin ces douze derniers mois. Et creusée davantage un sillon qui m’est cher : le Vin Rouge. Avec, forcément, la région de Bordeaux, dont la richesse et la finesse m’étonnera toujours, mais aussi le Bourgogne et le Beaujolais. Sans oublier la région de la Loire, rarement mentionnée et pourtant pleine de belles surprises. Je n’ai toujours pas pris de bain au Beaujolais, ni en apéritif, ni en digestif, même si l’idée continue de m’intriguer. On peut se demander : “et pourquoi pas ?” On peut d’ailleurs aussi se demander : “mais pourquoi ? “ Et je dis cela sans aucune amertume. Petite plaisanterie mise à part, il faudrait revenir sur l’impact et la perception du Beaujolais nouveau en France et dans le monde entier. Et plus particulièrement en Chine et au Japon. Je me ferai le plaisir d’aborder ce sujet dans un prochain billet dédié.

Revenons néanmoins à nos moutons. Et soyons tout à fait honnêtes, si j’ai toujours apprécié le vin rouge – avec une certaine modération, je vous rassure – je ne me prétends pas experte. Plutôt une amatrice. Une amatrice un peu avisée, mais toujours en quête de conseils d’experts avec un peu plus de bouteille que moi. Planquée confortablement dans ma belle campagne, j’ai pu écumer l’offre titanesque des vendeurs de vins en ligne. Et ils sont nombreux. Après avoir essuyé quelques plâtres, j’ai pris mes habitudes, affiné mes choix et défini ma référence pour l’achat de vin en ligne. J’ai aussi renforcé mes convictions et mon goût pour la diversité. Il n’y a pas de vin type à servir pour un apéritif, il y a des coups de cœur, des basiques et des bonnes surprises. Le tout est de savoir les marier avec de belles saveurs et une compagnie pétillante. La compagnie pétillante et les petites bulles, au final, on y revient toujours. Je vous invite à tenter des combinaisons audacieuses entre votre vin d’apéritif, ou plutôt vos vins d’apéritif, et les petites bouchées qui vont l’accompagner. Pour ces petites bouchées, je vous conseille de revenir sur ce billet, écrit il y a quelques années, mais qui reste toujours bien d’actualité.

Je vous espère toutes et tous au mieux, avec vos proches et en profite pour lever mon verre à votre santé.